Nouvelles de Valentin juin 2011

Extrait du message de Valentin de juin 2011 :

[… Juin. L'année scolaire s'achève. Revenons un peu sur cette dernière.

Comme je vous l'avais expliqué dans un premier mail d'impressions, j'ai tout à fait trouvé ma place cette année en classe prépa.

 

De Septembre aux derniers mois filant à toute vitesse, l'ambiance au sein de la classe a toujours été au top. Promo de 42, nombre ramené à 41 après Noel, avec l'abandon d'un élève n'ayant surement pas intégré lors de son inscription les sacrifices qu'imposait une prépa. Premier et dernier abandon de l'année. Même pour quelqu'un d'assez distant, absent, et peu social, le fait qu'il soit éconduit nous a tous un peu marqué : on voit ici la réelle cohésion qui régnait déjà dans ce groupe de travail.

 

Le travail, venons y. Intensification des efforts tout au long de l'année, d'un point de vue personnel. Un premier trimestre en demi-teinte. De gros cartons en physique, qui était pourtant 'ma' matière, et des résultats satisfaisants, ou presque en mathématiques et SI. 2ème trimestre sur le même ton, avec quelques progrès en SI.

Un problème à l'oral, pendant les fameuses 'kholles'. Manque d'assurance et cours souvent peu ou mal maîtrisé. Il en résulte des notes souvent décevantes, qui plombe ma moyenne générale, en comparaison avec l'écrit qui est bien meilleur.

 

Arrive le troisième trimestre, ces si courts 'Trois' mois ou l'on se rend enfin compte que le passage en spé n'est pas assuré. Et qu'il va falloir tout donner. Les autres se relâchent, plus ou moins satisfaits de leur début d'année. Ce n'était pas mon cas. Et je me suis assez surpris moi même, en terme d'acharnement au travail. On n'hésite plus à veiller jusqu'à très tard (couché à 2h la veille d'un DS de maths, pas vraiment la meilleure chose à faire, mais quand on en ressent l'obligation...). Changement radical de méthodes de travail préconisé par les profs sur le bulletin précédent. Connaitre le cours, dans ses moindres détails. Tout est important, rien n'est à négliger (et on le sent quand on cale avec fierté une astuce du tout petit exemple caché juste entre les deux grosses propriétés, et qui nous évite 15 lignes de démonstration). Les devoirs sont longs. et généralement infaisables dans le temps imparti. Mais peu importe. Nous sommes classés à chacun, et on nous apprend à ne finalement regarder que le classement. Car il est vrai que dans un an, seul lui comptera.

L'accent est aussi mis sur les matières littéraires (ce n'est pas une légende !). Ainsi, l'avis de la prof de philo est déterminant pour le passage en spé. Par ailleurs, c'est aussi là que se fait la différence aux concours, à niveaux scientifiques similaires. A ne pas négliger, donc. Pour ma part, le bloc littéraire a toujours été convenable et le reste cette année, notamment en anglais ou le niveau est étonnamment peu élevé.

 

Ce matin se tenait le dernier devoir de mathématiques de l'année. La semaine arrivant constitue la dernière semaine de cours. Un concours blanc, commun à toutes les sups de Déodat et à la MPSI d'Albi se tiendra du 18 au 24. Le dernier gros coup d'accélérateur. Et 2 mois de liberté s'ensuivront. Je pense qu'on les aura mérité, autant nous que nos professeurs, qui sont très présents, en terme d'explication, de soutien, et d'accompagnement…

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